@Atlanticactu.com – Le président sénégalais commence à être un habit des faits. Il n’y a guère longtemps, Macky Sall s’était fait l’apôtre de l’effacement de la dette publique africaine alors les économies au niveau mondial entamaient des plans de relance post-Covid-19. Dirigeant de l’un des pays les plus riches en ressources pétrolières et gazières mais étant également l’un des plus pauvres de la planète, Macky Sall invoque la guerre en Ukraine pour aider l’Afrique. Pour le chef d’État sénégalais, président en exercice de l’Union africaine, le continent « subit de plein fouet cette guerre ».
En 2021, le Fonds monétaire international avait alloué à ses membres l’équivalent de 650 milliards de dollars sous forme de DTS afin de surmonter la pandémie de Covid-19. Les pays africains avaient reçu mécaniquement 33 milliards de dollars. Une somme jugée trop faible. Et les pays riches, sous l’impulsion de la France, avaient promis de réallouer une partie de leurs DTS afin d’arriver à débloquer cent milliards supplémentaires. Mais, depuis, les choses traînent en longueur.
Seuls 60 milliards de dollars sur les 100 espérés ont été trouvés et ils attendent toujours d’être distribués. Macky Sall aimerait que les grandes puissances accélèrent la cadence : « Nous continuons à travailler avec les grands pays pour qu’ils acceptent, dans des conditions convenues, de réallouer une partie de ces DTS et que l’on convienne aussi de l’utilisation et de la transparence de cette utilisation. »
Accélérer la cadence tout en demandant à David Malpass, le président de la Banque mondiale, que les pays riches accélèrent la réallocation de droits de tirages spéciaux, les fameux DTS promis l’an dernier.
Les pays africains subsahariens qui vont souffrir de la crise et de l’après crise Ukrainienne sont les pays africains subsahariens dont les gouvernements ont mis en place une méthode biaisée de confection du budget de leur état. Pour des dirigeants sérieux d’un pays le budget de l’état repose uniquement sur les revenus fiscaux et les droits de douane mais certains dirigeants subsahariens malins ont dopé le budget de leur pays avec le crédit extérieur et ont falsifié le PIB de leur pays pour emprunter plus par rapport à leur PIB falsifié au lieu de mettre leur monnaie au service de l’économie pour engendrer plus de recette fiscale .Aujourd’hui les pays occidentaux qui leur donnaient des crédits en échange de la défense de leurs intérêts en Afrique subsaharienne au détriment des intérêts de la population subsaharienne sont en difficultés à cause de l’ordre mondiale que la Chine et la Russie veulent réorganiser en voulant imposer les transactions internationales en monnaie locale arrimée à l’or.
Lorsque le PNB d’un pays ne représente pas 80 à 90 % du PIB du pays tu vas beau financer l’économie du pays en question la liquidité ne restera pas dans le pays en plus l’argent utilisé pour faire le financement n’est pas l’argent du pays. Ce qui revient à dire que l’économie d’un pays est la transformation du flux énergétique du pays en flux financier par la population du pays et non par les étrangers en premier . Les dirigeants d’un pays qui ne respectent pas cette hypothèse transforment leur pays en casino pour les autres et exposent leur pays aux chocs économiques extérieurs.