jeudi, 25 avril 2024 08:54

CEDEAO : Prévu le 14 octobre à Dakar, le Sommet des Chefs d’État annulé

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Annoncé par Umaru Embalò lors du Sommet de la CEDEAO tenu en marge de l’Assemblée générale des Nations Unies à New-York, le Sommet extraordinaire de Dakar consacré particulièrement à la situation au Burkina Faso, au Mali et à la Guinée, n’aura finalement pas lieu. La rencontre prévue à Dakar le 14 octobre, est annulée.
Il faudra la attendre le prochain sommet ordinaire de la CEDEAO en décembre à Abuja pour voir les chefs d’État se retrouver. Selon des sources proches de la présidence Bissau guinéenne, Umaro Sissoco Embaló, le président en exercice de l’organisation ouest-africaine,  souhaite en faire un rendez-vous d’importance, auquel seront invités de nombreux présidents, y compris extérieurs à la sous-région, ainsi que le dirigeant de la Banque mondiale, David Malpass.
Comme pour le sommet finalement annulé de Dakar, l’ordre du jour ne devrait pas beaucoup varier. Le Mali, la Guinée et le Burkina Faso seront les principaux sujets de discussion. En attendant, l’ancien président nigérien Mahamadou Issoufou se rendra à Ouaga chez le Capitaine Ibrahim Traoré
L’ordre du jour devait être consacré au Mali, à la Guinée et en particulier au Burkina Faso. Une mission de la Cedeao s’était en effet rendue à Ouagadougou, le 4 octobre, conduite par le président de la Commission, Omar Alieu Touray et Mahamadou Issoufou.À cette occasion, l’ancien président nigérien s’est entretenu avec le capitaine Ibrahim Traoré, qui lui a expliqué les raisons du putsch ayant visé le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba. La junte burkinabè a également témoigné de sa volonté de respecter les engagements pris sous l’ère Damiba, à savoir la tenue d’une élection présidentielle en mai 2024. « Ils ont compris que c’est le même mouvement [le Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration, MSPR] qui a opéré un changement en interne. Nous sommes passés à l’acte, car celui qui portait nos idéaux nous a trahis », explique un témoin de la rencontre.
Le nouvel homme fort du Burkina Faso et sa garde rapprochée ont par ailleurs entamé des concertations tous azimuts avec les acteurs politiques et les partenaires extérieurs. Dans une note verbale, le protocole d’État a informé les chefs de missions diplomatiques et des organisations internationales qu’ils étaient conviés le 7 octobre à une rencontre avec Ibrahim Traoré. 
AA 

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