jeudi, 28 mars 2024 11:15

Cameroun : Plusieurs arrestations après le meurtre du journaliste Martinez ZOGO

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Cameroun
Atlanticactu/ Yaoundé/ AA
Au Cameroun, les investigations menées par « une commission mixte d’enquêtes gendarmerie –police » dans le cadre de l’assassinat du journaliste Arsène Salomon Mbani Zogo alias Martinez Zogo ont à ce jour permis « l’arrestation de plusieurs personnes dont l’implication dans ce crime odieux est fortement suspectée », a annoncé dans un communiqué, jeudi, la présidence camerounaise.
« D’autres (personnes impliquées dans ce meurtre) restent recherchées », a souligné dans son communiqué, Ferdinand Ngoh Ngoh, secrétaire général de la présidence camerounaise.
« Les auditions en cours et les procédures judiciaires qui s’en suivront permettront de circonscrire le degré d’implication des uns et des autres et d’établir l’identité de toutes les personnes mêlées à un titre ou à un autre à l’assassinat de Martinez Zogo », a écrit la présidence.
Selon des sources proches de l’enquête en cours, Léopold Maxime Eko, patron de la Direction générale de la recherche extérieure (DGRE) et lieutenant-colonel Justin Danwe, directeur des opérations à la DGRE ont été auditionnés le 1er février au Secrétariat d’état à la gendarmerie (Sed) à Yaoundé.
Martinez Zogo, directeur de la radio Amplitude FM, une chaine privée dans la capitale camerounaise Yaoundé, avait été enlevé près de sa résidence le 17 janvier et son corps mutilé a été retrouvé le 22 janvier à proximité de Yaoundé.
Lundi dernier, la Conférence épiscopale du Cameroun a condamné fermement « un acte barbare, inhumain et inacceptable qui vient décrire le climat délétère d’insécurité et de violence qui règne dans le pays ».
Le 23 janvier, l’ONG Amnesty International a appelé les autorités camerounaises « à entamer et mettre rapidement en œuvre une enquête efficace, approfondie et impartiale pour faire la lumière sur cet évènement atroce ».
Selon cette ONG, « l’assassinat de M. Zogo s’ajoute à la trop longue liste des personnes tuées, violentées, condamnées ou intimidées au Cameroun pour s’être exprimé sur des violations des droits humains, et cela dans une impunité totale ».

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