Le ministre camerounais de la Santé publique, Malachie Manaouda, a fait état lundi soir de dix cas de choléra confirmés dans le pays, dont un à Yaoundé, la capitale.
Les responsables de la santé publique ont confirmé le cas à Yaoundé fin octobre, a-t-il ajouté. Les neuf autres se trouvent à Ekondo Titi dans la région du Sud-Ouest.
M. Manaouda a invité dans un communiqué les populations « à faire preuve de plus de prudence, en respectant les mesures de contrôle », ajoutant qu’elles devaient aussi respecter les mesures d’hygiène et d’assainissement pour rester en sécurité.
On a appris de sources médicales que de nombreuses personnes admises dans les hôpitaux d’Ekondo Titi souffraient de diarrhée.
Le choléra se propage par la contamination des aliments et de l’eau potable, provoquant diarrhée, nausées et vomissements. Il y a un risque élevé de choléra au Cameroun, principalement dans la région de l’Extrême-Nord et la capitale économique, Douala.