©atlanticactu.com — Au Cameroun, vingt-quatre (24) personnes décrites comme des séparatistes anglophones, ont été tués, lors deux raids, dans la région occidentale du pays, a annoncé un officier supérieur de l’armée camerounaise.
Le général Valere Nka, qui dirige les opérations dans les zones anglophones, a déclaré, mercredi, à la radio d’état, que l’armée avait mené deux opérations majeures, ces derniers jours, pour combattre les séparatistes dans la région du nord-ouest, où un conflit a éclaté, il y a près de trois ans, ainsi que dans la région du sud-ouest.
Il s’agit de sa deuxième déclaration en une semaine. Mardi, il avait déclaré à la télévision CRTV que 13 «terroristes» avaient été tués, lors d’un premier raid dans les villes de Bali, Batibo et Widikum, où des séparatistes avaient barricadé une route menant au Nigeria voisin, rapporte The Defense Post.
Onze (11) autres ont été tués dans un camp séparatiste de la ville de Mbokam, et des soldats ont saisi une douzaine d’armes, a expliqué Nka, qui n’a pas indiqué quand les opérations ont été effectuées.
Depuis fin 2016, les forces de sécurité camerounaises et des groupes séparatistes armés, qui veulent créer un Etat indépendant appelé Ambazonie, s’affrontent dans les deux régions anglophones.
Les deux camps sont également régulièrement accusés par des ONG internationales de perpétrer des crimes et des exactions contre des civils et du non-respect du droit humanitaire international.
La Rédaction