Burundi : l’opposition exige de nouvelles élections

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©atlanticactu.com Alors que les Burundais se préparent aux obsèques du défunt président Pierre Nkurunziza, la question de la succession au sommet de l’Etat agite les esprits. Pour le Conseil National pour la Liberté (Cnl), principal parti d’opposition, le respect de la constitution conduira inévitablement une nouvelle élection entre un et trois mois.

Sous le choc après la mort soudaine du président, au pouvoir depuis 15 ans, les Burundais se demandent ce que l’avenir réserve à leur pays, marqué par des crises politiques meurtrières et une longue guerre civile.

Pour le porte-parole du chef de file de l’opposition, la constitution est claire et son respect doit se faire à la lettre. Le Cnl d’Agathon Rwasa pointe du doigt une vacance du pouvoir, s’accordant sur l’intérim assuré par le président de l’Assemblée nationale, Pascal Nyabenda.

Le principal parti d’opposition, arrivé deuxième au triple scrutin du 20 mai dernier, précise qu’en fonction de la loi fondamentale du pays, le chef du parlement a, entre un et trois mois, pour organiser de nouvelles élections.

Pour l’heure, le gouvernement ne s’est pas prononcé sur la transition du pouvoir. Mais, des sources concordantes indiquent qu’au sein de la majorité présidentielle, on souhaite avancer l’investiture d’Evariste Ndayishimiye, président élu à l’issue du vote du 20 mai,  dont les résultats sont contestés par l’opposition.

Les autorités burundaises ont annoncé mardi la mort du président Pierre Nkurunziza, décédé lundi à la suite d’un « arrêt cardiaque ». Cette version gouvernementale ne semble pas convaincre plusieurs opposants burundais qui réclament une enquête indépendante.

La Rédaction (atlanticactu.com)

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