Un soldat burkinabè a été tué et trois autres blessés dans la nuit du mercredi à jeudi, dans une attaque perpétrée par des individus armés non identifiés contre un détachement militaire dans la localité de Tankoalou dans la province de la Komondjari dans la région de l’Est du Burkina Faso, a appris l’Agence Anadolu auprès d’un responsable de l’armée.
« Une de nos positions de Tankoualou a été la cible d’une attaque mercredi soir. Un soldat a perdu la vie dans les échanges de tirs », a-t-il affirmé sous couvert d’anonymat précisant que les assaillants ont été repoussés.
Relayant l’information, l’agence d’information du Burkina (AIB, officielle) a souligné que les trois blessés ont été transférés à Ouagadougou, ce jeudi matin.
Cette attaque n’a encore été revendiquée par aucune partie jeudi jusqu’à 13H30.
Dimanche, toujours dans l’Est du Burkina Faso, six gendarmes burkinabè ont été tuées dans une embuscade tendue par des hommes armés non identifiés contre une escorte de la mine d’or de Boungou.
A l’instar de ses voisins de la région du Sahel, notamment le Mali et le Niger, le Burkina Faso est confronté depuis 2015, à une insécurité croissante qui a fait de nombreuses victimes, alors que plus de 1,4 million de personnes sont déplacées à l’intérieur du pays, selon les données du gouvernement.
En outre, les violences ont poussé quelque 17 500 personnes à quitter le pays depuis le début de l’année en cours selon l’ONU.
A ce jour, l’état d’urgence est décrété dans 14 des 45 provinces que compte le Burkina Faso, afin de faciliter la lutte contre le terrorisme.
Mercredi, le porte-parole du gouvernement burkinabè Ousséni Tamboura, a déclaré que son pays avait transmis au Parlement un projet de loi portant autorisation de ratification de l’accord de coopération dans le domaine de l’industrie de la défense entre le Burkina Faso et la Turquie.
Cet accord concerne le développement, la production, les achats et l’entretien des biens et services de la défense, a précisé Tamboura.
Avec AA.