mardi, 26 novembre 2024 07:12

Burkina Faso : le bilan de l’attaque d’Inata passe à 53 morts, le président Kaboré reconnaît des « dysfonctionnements »

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@Atlanticactu.comAlors que le bilan de l »attaque survenue dimanche contre le détachement de gendarmerie d’Inata, dans la province du Soum dans le Sahel burkinabè est passé de 32 à 53 morts, le Président burkinabè, Roch Marc Christian Kaboré, a reconnu mercredi des « dysfonctionnements » qui doivent être corrigés.
A l’issue d’un Conseil ministériel mercredi, le porte-parole du gouvernement Ousseni Tamboura a indiqué que le bilan de l’attaque de dimanche est passé de 32 à 53 morts dont 49 gendarmes et 4 civils. Le ministre a, en outre, précisé que 46 gendarmes ont été retrouvés vivants. Le commandant de la première région de gendarmerie et le commandant du Groupement du secteur Nord ont été démis de leurs fonctions, selon la même source.
Le dimanche 14 novembre 2021, vers 05 heures 30 minutes, le détachement de Gendarmerie d’Inata, dans la province du Soum (Région du Sahel), a été visé par une attaque terroriste.
Dans un décret, le Président burkinabè Roch Marc Christian Kaboré a décrété un deuil national de 72 heures allant du mardi au jeudi.
Le Président Kaboré reconnaît des « dysfonctionnements »
Le président Kaboré a d’ailleurs a déclaré mercredi que l’attaque de dimanche met à nue des « dysfonctionnements » dans la lutte contre le terrorisme qui doivent « être corrigés ».
« Ce matin en conseil des ministres, nous avons observé une minute de silence à la mémoire des victimes des attaques terroristes, dont nos vaillants gendarmes tombés sur le champ d’honneur à Inata », a écrit le Président burkinabè sur son compte Facebook.
« La situation afflige tout le monde, et les dysfonctionnements doivent être corrigés », a-t-il fait savoir, appelant les populations à rester soudées avec les Forces de défense et de sécurité et les Volontaires pour la défense de la patrie engagés à défendre le territoire.
La situation sécuritaire s’est dégradée ces derniers jours au Burkina Faso, notamment dans la région du Sahel, avec plusieurs attaques terroristes contre l’armée et les civils.
Depuis 2015, le Burkina Faso est confronté à une montée des attaques terroristes qui ont fait de nombreuses victimes et plus de 1,4 million de déplacés internes, selon le gouvernement.
Face à cette situation, l’opposition politique du Burkina Faso a menacé, mardi, le gouvernement de descendre dans la rue et de demander la démission du Président Roch Marc Christian Kaboré si dans un mois la situation sécuritaire ne s’améliore pas.
Lundi et mardi, des manifestations spontanées ont eu lieu à Ouagadougou, la capitale et dans plusieurs autres villes pour exiger le départ du président burkinabè Roch Marc Christian Kaboré.
La Rédaction

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