vendredi, 22 novembre 2024 08:07

Brésil : Saccage des institutions par des partisans de son prédécesseur, le président Lula démet le

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Brésil
Atlanticactu/ Brasilia/ AFP
Quelques jours après les manifestations des partisans de l’ancien président Jair Bolsonaro qui ont saccagé plusieurs institutions à Brasilia, des têtes commencent à tomber parmi les chefs des services de sécurité et de défense. Luiz Inácio Lula da Silva a limogé le chef de l’armée brésilienne, Julio César de Arruda, selon l’Agence France-Presse. Il assumait cette fonction par intérim depuis le 30 décembre dernier, deux jours avant la fin du mandat du président d’extrême droite Jair Bolsonaro. 
Le couperet est tombé. Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a limogé le chef de l’armée de terre, Julio César de Arruda,, deux semaines après les attaques par des partisans de son prédécesseur Jair Bolsonaro contre des édifices du pouvoir à Brasilia. Cette décision a été officialisée, samedi 21 janvier, par le ministre de la Défense, José Mucio. « Après les derniers épisodes (…) du 8 janvier, il y a eu une rupture de confiance », a-t-il déclaré au palais présidentiel de Planalto.
Julio César de Arruda dirigeait l’armée de terre par intérim depuis le 30 décembre, soit deux jours avant la fin du mandat du président d’extrême droite Jair Bolsonaro. Il y avait été confirmé début janvier par la nouvelle administration de Lula. Il avait participé vendredi à la première rencontre de Lula avec les chefs militaires, au sortir de laquelle aucun n’avait fait de déclaration.
Il sera remplacé par le général Tomas Ribeiro Paiva, 62 ans, commandant militaire du sud-est depuis 2021, selon des sources à la présidence citées par l’AFP. Le général Ribeiro Paiva, qui a commencé sa carrière militaire en 1975, a notamment participé à la mission de l’armée brésilienne en Haïti, commandé le bataillon de la garde présidentielle et travaillé comme auxiliaire à la présidence à Brasilia sous le mandat de Fernando Henrique Cardoso. Mercredi, il avait déclaré dans un discours public remarqué que l’armée continuerait « à garantir la démocratie » et qu’il fallait « respecter le résultat des urnes ».

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