Plus rien ne va entre les agents du projet Investir dans la Santé de la mère, de l’enfant et de l’adolescent (ISMEA) et le ministère de la Santé Publique. Alors que la.fin du projet de plus de 80 milliards de francs CFA financé par la Banque Mondiale arrive à terme, les plus de 800 agents recrutés qui devraient être reversés dans la fonction publique, sont dans une incertitude totale. Plus grave, les salaires commencent à accuser un retard au point que le Collectif desdits agents à décidé d’arrêter toutes les activités de soins à partir du jeudi 18 juillet pour « protester contre les retards de salaires et leurs difficiles conditions de travail.
C’est à l’occasion d’un point de presse tenu lundi à l’hôpital régional de Ziguinchor que ledit Collectif a fait l’annonce d’aller en grève. Absatou DIOP, sage-femme, et par ailleurs porte-parole du jour a déclaré ,« Conformément au droit du travail, tous les collègues du projet ISMEA sont invités à cesser toute activité de soins et à rester chez eux du jeudi 18 au samedi 20 juillet 2024 ».
« Depuis plusieurs mois, nous constatons des retards de salaire pouvant aller jusqu’au 15 du mois pour des gens qui ne reçoivent aucune compensation pour les heures supplémentaires effectuées, ni ne bénéficient de prise en charge médicale, ni d’allocations de logement », a déploré la porte-parole des agents du projet ISMEA.
Selon toujours Absatou Diop, rapporte Walf, « ces ressources humaines qualifiées ont largement contribué à combler le gap des déserts médicaux dans ces zones, à améliorer la prise en charge médicale des populations et à impacter ainsi positivement sur les indicateurs de santé ».