Cité dans un scandale financier à l’issue duquel Cyril Ramaphosa a échappé de justesse à une destitution, l’actuel président de la République est candidat à la candidature de l’ANC.
Environ 4 500 délégués de l’ANC des neuf provinces d’Afrique du Sud sont réunis ce samedi dans un centre de conférence à la périphérie de Johannesburg pour élire leur prochain chef et candidat aux élections générales de 2024.
Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, brigue un second mandat.
Malgré un récent scandale, Ramaphosa bénéficie toujours du soutien officiel du parti.
Le seul rival du président sud-africain est son ancien ministre de la santé, Zweli Mkhize, 66 ans, avec beaucoup moins de soutien.
Le parti, au pouvoir depuis la fin de l’apartheid, perd du terrain dans les sondages depuis une décennie.
L’année dernière, pour la première fois dans l’histoire du parti, sa part des voix est tombée en dessous de 50 % aux élections locales.
Trente ans après la fin de l’apartheid, l’Afrique du Sud est en proie à des taux de chômage et de criminalité élevés, à une pauvreté et des inégalités croissantes, et à des coupures de courant record alors que la crise énergétique s’aggrave.