La nouvelle alliance formée autour de l’imam Mahmoud Dicko pour faire partir le président Ibrahim Boubakar Keita (IBK) du pouvoir, s’est réunie, lundi 8 juin, à Bamako après l’imposant rassemblement du 5 juin. Au même moment, une coalition qui veut défendre les institutions de la République voit aussi le jour, a appris atlanticactu.com de sources concordantes.
L’Imam Mahmoud Dicko devenu depuis peu homme politique a rebaptisé le mouvement de l’opposition malienne qu’il a fondée récemment, « le Mouvement du 5 juin-Rassemblement des forces patriotiques du Mali » avec pour objectif de mettre sur pied une coalition plus forte et plus large pour faire partir le président IBK du pouvoir.
«Nous continuons la lutte jusqu’à notre objectif final : la démission d’Ibrahim Boubacar Keïta. La deuxième information qui est capitale, c’est que la Troïka a été rejointe par des centaines d’organisations et de partis politiques. », a assuré le cinéaste malien et ancien ministre de la Culture, Cheick Oumar Sissoko, membre fondateur de la nouvelle entité, lors de la réunion, lundi à Bamako.
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Du côté du pouvoir malien, des partis politiques et associations s’organisent également, en mettant en place une plateforme dénommée « Nous le peuple ». Ils entendent défendre les institutions de la République et projettent un grand rassemblement ce vendredi 12 juin à Bamako. « Nous voulons sortir pour la paix, pour la sauvegarde de nos institutions. Jusqu’à aller à demander la démission du chef de l’État, nous disons que ça c’est non », explique Hamane Touré, l’un des coordinateurs de la plateforme cité par RFI.
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Autrefois allié fidèle du président Keita, l’Imam Dicko, par ailleurs ancien patron du Haut Conseil islamique, est devenu aujourd’hui le poil à gratter du pouvoir, qu’il a défié, vendredi 5 juin, dans une manifestation gigantesque organisée à Bamako pour exiger le départ d’IBK de la présidence malienne.
La Rédaction (atlanticactu.com)