lundi, 25 novembre 2024 08:27

Mali: Coronavirus, insécurité, faible participation, IBK maintient le 2ème tour des législatives

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Le Président malien avait maintenu la date du 1er tour du scrutin législatif malgré le kidnapping du chef de l’opposition parlementaire, Soumaïla Cissé et l’apparition des cas positifs du Coronavirus. Ces deux donnes avaient pour conséquence une faible participation. Situation inchangée jusque-là, IBK tient mordicus à son 2ème tour prévu le 19 avril prochain.

Les Maliens seront de nouveau appelés aux urnes dimanche prochain mais il n’est pas à écarter le même scénario que lors du premier tour qui s’était tenu le 29 mars dernier. Un second tour organisé dans les mêmes conditions que le premier alors que le pays est touché par le Covid-19 et que la situation sécuritaire ne s’est pas améliorée.

Pourtant, pour la majorité des maliens le Président Ibrahim Boubacar Keïta allait tout bonnement reporter le 2ème tou et taire les suspicions sur l’implication du gouvernement dans l’enlèvement de l’opposant numéro un en pleine campagne électorale. Mais, lors de son adresse à la nation, vendredi soir, le président malien a annoncé le maintien du second tour des législatives. « La décision n’est pas le fait du gouvernement mais du dialogue national inclusif », se justifiait Ibrahim Boubacar Keïta.

L’ancien ministre Choguel Maïna lun des ténors de l’opposition n’a pas trop attendu pour répondre à IBK, « Au moment où le dialogue se tenait en décembre, personne n’avait prévu le Covid-19. Aujourd’hui, encore moins le kidnapping de Soumaïla Cissé, c’est une situation de force majeure ».

Avec 116 cas positifs et 9 personnes décédées, la situation de la pandémie devient de plus en plus inquiétante et les rassemblements pourraient contribuer à propager le virus et voir la naissance de cas communautaires. Un cas de figure que craint le corps médical déjà assez éprouvé par le déficit de matériels

Pourtant, lors du premier tour, organisé le 29 mars, le gouvernement avait assuré que les consignes sanitaires seraient respectées, mais c’est plutôt l’inverse qui a été constaté, selon les observateurs. Un premier tour qui a mobilisé 37 % des électeurs. Un taux de participation bas dans la capitale, autour de 10%, qui contraste avec les taux très élevés dépassant les 80% dans certaines régions du nord du Mali.

Une autre crainte est de voir le scrutin demandé à être reporté dans le Nord où Soumaïla Cissé le Président debl’URD a été enlevé même si ses partisans avaient maintenu la participation du parti au premier tour.

 (Atlanticactu.com)

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