Malgré sa libération qui tarde à se concrétiser avec l’implication de l’Etat pour trouver une issue favorable à l’enlèvement du chef de l’opposition parlementaire, Soumaïla Cissé se porte bien. Sa formation politique en donne l’assurance tout en précisant que les négociations se poursuivent avec ses ravisseurs.
Le chef de file de l’opposition avait été enlevé le 25 mars dernier avec une douzaine de membres de sa délégation près de Tombouctou en pleine campagne pour les législatives.
Quelques jours après son enlèvement, le garde du corps de Soumaïla Cissé avait été tué. Son corps a été retrouvé au même moment que deux autres membres de l’équipe, blessés eux par des ravisseurs qui seraient « probablement des djihadistes ».
Vendredi dernier, l’Union pour la République et la Démocratie, le parti de Cissé a annoncé la libération de huit autres membres de la délégation qui accompagnait le chef de file de l’opposition. Les négociations se poursuivent en vue de sa libération et l’Etat malien s’est lui aussi engagé afin que le candidat malheureux à la dernière présidentielle rejoindre sa famille.
(Atlanticactu.com)