Quelques mois après la sortie de Amadou LY le PDG d’Akilee dénonçant des manquements dans le contrat signé entre la Société nationale d’électricité (Senelec) et West African Energy (WAE) de Samuel Sarr. Selon lui, ce contrat n’a pas répondu les normes et les règles de signatures, l’histoire lui a donné raison. Selon une source judiciaire, Samuel SARR l’un des promoteurs du très décrié projet est en garde à vue à la Section de Recherches de la gendarmerie.
L’ancien ministre de l’Énergie a été interpellé à l’aéroport international de Diass, à son retour de voyage, et remis aux gendarmes de la Section de Recherches. Si rien n’a filtré depuis son arrestation, tout porte à croire que l’interpellation de Samuel SARR est liée à l’affaire de sa centrale du Cap des Biches, West Africa Energy.
Dans ce projet 100% sénégalais, Samuel Sarr est associé à l’homme d’affaire Arouna Dia, Abdoulaye Dia de Senico, Moustapha Ndiaye et Khadim Ba de Locafrique. Et le reste appartient à la Senelec avec 20%. Et cette centrale installée au Cap des Biches devait entrer en fonction bien. “Ce qui est terminé des travaux pouvait permettre à la centrale de tourner, puisque c’est au gaz. Mais, ils n’ont pas de gaz.” Avaient soutenu des connaisseurs du secteur.
Et des plaintes avaient été déposées les uns contre les autres par les acteurs, notamment contre Samuel Sarr accusé d’avoir dilapidé les fonds. Et si tout le monde s’attendait à ce la centrale commence à tourner, le dernier acte posé par la justice risque de retarder les choses. Selon des sources bien au fait de la question energétique, les acteurs de ce projet était la semaine dernière à Dubaï.
Pour rappel, c’est en début octobre 2020 que West African Energy, une société constituée par des hommes d’affaires sénégalais dont le très controversé ancien ministre de l’Énergie sous le régime de Me Abdoulaye WADE, Samuel SARR avait signé un contrat avec la société turque Çalik Enerji et le groupe américain General Electric (GE) pour la construction d’une centrale électrique à gaz de 300 MW au Cap des Biches à Rufisque d’un montant de 350 millions d’euros, à une vingtaine de kilomètres de Dakar.