Sénégal
Atlanticactu/ BBY/ Saliou Ndong
Les démissions se multiplient au sein de la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY). Après le départ de plusieurs figures politiques, c’est au tour d’Aly Ngouille Ndiaye, ancien ministre et maire de Linguère, de se faire remarquer.
Après avoir occupé divers postes ministériels sous Macky Sall, il a récemment lancé son propre parti : le Parti pour la Souveraineté et le Développement (PSD Njariñe). Ce mouvement, Jiitël Njariñu Reewmi, a pour objectif de s’impliquer activement dans les élections législatives prévues le 17 novembre, soit en présentant une liste indépendante, soit en rejoignant une coalition. Des discussions sont en cours avec d’autres leaders politiques pour définir la meilleure stratégie.
Ce nouveau parti vient s’ajouter à une série de créations récentes dans le paysage politique sénégalais. Cheikh Issa Sall, ancien Directeur général de la Caisse des Dépôts et Consignation et maire de Mbour, a également décidé de s’éloigner de l’Alliance pour la République. Il a fondé l’Union Nationale pour l’Intégration, le Travail et l’Équité (UNITÉ), un autre parti qui vise à jouer un rôle significatif lors des prochaines élections.
Maguette Sène, le maire de Malicounda, est l’une des personnalités ayant quitté l’APR. Il a présenté son nouveau projet politique sous l’appellation « La Marche des Territoires/Andu Nawlé ». Il se prépare également pour les prochaines législatives, espérant apporter une nouvelle dynamique au niveau local.
Ces départs successifs témoignent d’une recomposition du paysage politique sénégalais à l’approche des élections législatives anticipées de novembre. Chacun de ces nouveaux partis vise à s’établir comme une alternative crédible à la coalition BBY, affaiblie par le départ de plusieurs figures importantes.