jeudi, 21 novembre 2024 22:19

Maintenu illégalement en prison par Umaru Embalò, un jeune officier meurt en prison

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Guinée
Atlanticactu/ Bissau/ Cheikh Saadbou Diarra
Malgré la décision de la justice guinéenne de libérer tous les accusés du fameux coup d’état du 1er février 2022, le « général » Umaru Embalò s’y est toujours opposé, les maintenant en détention dans des conditions inhumaines. Bon nombre de ses prisonniers dont l’Amiral Bubo Na Tchuto ont été évacués dans des structures sanitaires pour éviter. Malheureusement, le jeune officier Papa FANHÉ n’a pas survécu.
L’un des plus jeunes officiers qui est en détention depuis plus de deux ans sans jugement suite à l’accusation de tentative de coup d’État contre le président Umaro Sissoco Embaló, est mort en détention.
L’officier Pape FANHÉ qui venait d’être diplômé de l’Académie militaire avant son arrestation, est tombé gravement malade en prison et a été référé à l’hôpital militaire de Bissau où il a perdu finalement la vie.
Pour rappel , le 01 février 2022, deux groupes armés se sont affrontés au Palais du gouvernement où se tenait la réunion du Conseil des ministres, en présence du « général » Umaru Embalò et du Premier ministre d’alors Nuno NABIAM. Aucun des membres du gouvernement n’avait été blessé.
Quelques jours plus tard, plus de 100 personnes dont des militaires, politiciens et civils ont été arrêtés, suite aux sorties de Umaru Sissoko EMBALÒ qui avait dans un premier temps, accusé les Narcos, puis les combattants du MFDC avant de pointer du doigt plusieurs officiers qui ont toujours contesté sa légitimité à la tête du pays.
À noter également que plusieurs analystes politiques et avocats des détenus ont toujours contesté la thèse d’un supposé coup d’état et, ont laissé entendre que tout a été inventé par le président de la République lui-même, afin de pouvoir détenir ses opposants politiques et certains militaires. D’ailleurs, un des avocats des victimes a été battu et sa famille a reçu des menaces de mort.
À plusieurs reprises, les tribunaux militaires et civils ont refusé de juger l’affaire, invoquant le manque de preuves et le manque de compétence pour prendre une telle affaire et, exigé la libération des détenus.

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