L’agence onusienne UNRWA a déclaré que les routes de Rafah étaient désertées suite à l’invasion de l’armée israélienne qui a déplacé quelques 460.000 palestiniens, dans le sud de la bande de Gaza, à cause de ses attaques.
L’UNRWA a indiqué dans un communiqué publié sur la plateforme X que les routes de Rafah semblaient vides de personnes qui ont fui la zone en quête de sécurité, après qu’Israël a annoncé sa prise du contrôle du poste frontière de Rafah avec l’Égypte.
La même source a souligné que le nombre de personnes déplacées de Rafah est estimé à environ 450 000 personnes depuis le début de l’attaque terrestre israélienne contre la ville.
« Les gens sont confrontés à l’épuisement, à la faim et à une peur constante. Aucun endroit n’est sûr. Le seul espoir est un cessez-le-feu immédiat », lit-on de même source.
Le 7 mai, l’armée israélienne a annoncé qu’elle avait pris le contrôle du côté palestinien de la frontière avec l’Égypte en lançant une attaque terrestre sur la zone de Rafah à Gaza.
Le Conseil de sécurité israélien avait précédemment approuvé la décision relative à « l’extension de la zone » d’attaques terrestres dans la ville de Rafah le 10 mai.
La guerre israélienne contre Gaza, qui dure depuis le 7 octobre 2023, a fait des dizaines de milliers de victimes civiles, pour la plupart des enfants et des femmes, et des destructions massives, qui ont conduit Israël à comparaître devant la Cour internationale de Justice pour des crimes de « génocide ».
Israël poursuit la guerre malgré la publication d’une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU visant à arrêter immédiatement les combats.