vendredi, 22 novembre 2024 08:40

Face la montée des actes islamophobes et de l’extrême droite, la France Insoumise dénonce

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Atlanticactu / Paris / Yaye Thioro Gueye
La France Insoumise de Jean-Luc Melenchon tient à dénoncer les dérives de l’extrême-droite notamment sur la montée de l’islamophobie et de la xénophobie. La LFI a dénoncé, ce mardi, la montée des actes islamophobes et de l’extrême droite dans l’Hexagone. D’ailleurs, Mathilde Panot, présidente du groupe LFI, a appelé le Gouvernement français à agir contre la montée de la xénophobie en France.
Lors de la conférence de presse hebdomadaire de La France Insoumise (LFI) à l’Assemblée nationale ce mardi, Mathilde Panot, présidente du groupe dans l’hémicycle, a répondu à la question d’Anadolu concernant la récente vague d’incidents xénophobes impliquant des groupes néonazis et d’extrême droite en France et a appelé l’Exécutif à adopter une réponse plus ferme contre la montée des groupuscules d’ultradroite et des actes islamophobes dans le pays.
Panot a réagi à une série d’événements, incluant celui ayant visé le domicile d’un adjoint au maire de Viroflay (Yvelines), qui a été dégradé dimanche soir par des tags, dont certains faisant l’apologie du nazisme, alors que son fils était roué de coups, ainsi que la récente tentative d’incendie contre la mosquée de Morlaix (Finistère) par un individu non identifié alors que les fidèles se trouvaient à l’intérieur du lieu de culte, ou encore une manifestation d’ultradroite autorisée par la justice à Paris, samedi dernier.
La députée insoumise a fermement condamné ces actes et a mis en lumière « le danger extrême » que représentent les groupuscules d’extrême droite pour la République française, rappelant que « les actes islamophobes se multiplient dans notre pays ».
Selon Panot, ces incidents ne sont pas isolés. Elle a rappelé un événement récent à Romans-sur-Isère, où des dizaines d’individus cagoulés, armés de barres de fer, avaient mené « une expédition punitive raciste », alors qu’ils étaient en possession des noms, prénoms, adresses, numéros de téléphone des proches des suspects du meurtre de Thomas, dans l’affaire de Crépol, des informations qu’ils n’auraient pas dû avoir en leur possession, rappelle Panot.
La présidente de LFI à l’Assemblée nationale a également évoqué les agressions subies par des élus locaux et les propos racistes tenus contre eux, notamment à Saint-Brévin-Les-Pins (Loire-Atlantique) où le domicile du maire de la commune a été incendié alors que lui et sa famille dormaient à l’intérieur, ou encore l’agression du maire de Grabels (Hérault), Panot soulignant l’absence de réaction significative de la part de l’Exécutif sous Emmanuel Macron.
La cheffe de file des députés LFI a réitéré l’importance de la commission d’enquête mise en place en 2018 par LFI sur les dangers représentés par les groupuscules d’extrême droite, déplorant que les recommandations formulées n’aient pas été suivies.
Elle a mis l’accent sur la responsabilité des personnes propageant des discours de haine, favorisant ainsi des passages aux actes violents.

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