vendredi, 22 novembre 2024 12:09

Terrorisme : Retrait de l’armée française du Sahel, les sombres prédictions pour le Mali, le Burkina Faso et le Niger

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Afrique de l’ouest
Atlanticactu/ Bamako/ Niamey/ Cheikh Saadbou Diarra
Dire que le président Emmanuel Macron n’est rouge de colère contre les dirigeants malien, nigérien et burkinabè est un leurre. Après le renvoi des troupes françaises de ces trois pays, certains observateurs craignent que le pire se produise avec la ferme volonté de l’Elysée de faire chèrement payer ce qui est considéré comme un crime de lèse-majesté dans certaines chancelleries. Dans une note, « Public Sénat » prédit un tableau sombre sur l’avenir du Niger, du Mali et du Burkina Faso.
L’insécurité a atteint un niveau crucial en Afrique en général mais en particulier au Burkina Faso, au Mali et au Niger. Depuis l’arrivée des hommes en tenue aux affaires, dans ces pays, les populations ne savent plus où mettre la tête. Les attaques ravagent et mettent des familles en deuil total. Le torchon brûle entre les ” trois Pustchistes” et l’ Occident. C’est d’ailleurs dans ce contexte que la chaîne d’ informations” Public Sénat” nous annonce que le retrait des troupes françaises de ces pays aura de graves conséquences pour les Juntes. Découvrons ensemble les détails de cette affaire.
Selon ” Public Sénat”, Emmanuel Macron annonçait, suite à la prise de pouvoir de la junte militaire, le retrait des 1 500 soldats français présents au Niger. Un départ historique après l’ intervention de l’armée française au Mali en 2013. Explications des enjeux avec François- Xavier Freland, ancien correspondant de France 24 au Mali, reporter en Afrique pour Jeune Afrique et auteur de << Mali, au-delà du jihad » aux éditions Anamosa en 2017.
Pour la France, quitter le Niger sera aussi difficile que l’évacuation des troupes au Mali où cela avait mis plusieurs mois. Néanmoins, d’ici là il peut encore se passer beaucoup de choses dans un pays où la junte n’est pas tout à fait stabilisée. La situation au Niger n’est pas forcément définitive, il y a effectivement un sentiment anti- français, principalement à Niamey mais plus faible qu’il ne l’ était au Mali ou au Burkina Faso au moment des coups d’ Etat. La propagande russe fait effet, mais une grande partie de la population, qu’il est difficile d’ entendre dans les médias, ne partage pas le sentiment anti-français.
Le Mali connaît déjà de grosses difficultés pour contenir la menace terroriste qui monte fortement au nord. La zone est totalement déstabilisée et le Mali, le Burkina et le Niger s’ exposent à un risque croissant de victoire des djihadistes. Partout au Sahel, les forces islamistes connaissent une progression fulgurante et, surtout, se retrouvent face à des armées en perdition qui ne sont pas du tout en mesure d’ endiguer cette avancée. C’est tout particulièrement vrai pour le Niger qui est cerné par la menace terroriste avec Boko Haram au sud, I’ Etat islamique dans le grand Sahara à l’ Ouest (EIGS) et Al-Qaïda au nord. Le président Bazoum assumait d’ailleurs le soutien de la France et rappelait qu’il s’ agissait du meilleur moyen de lutter contre le djihadisme. Le retrait de l’ armée française a probablement été accepté en échange de la libération du président BAZOUM.

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