vendredi, 22 novembre 2024 20:08

Gambie/Sénégal : Fritures sur la ligne, les usagers risquent de payer les pots cassés

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Si les syndicats des transports gambiens mettent leurs menaces à exécution, les usagers de la traversée de la Sénégambie risquent de renouer avec les années du pouvoir de Yaya Jammeh. Ces derniers menacent tout simplement de fermer la frontière aux véhicules de transports de passagers et ce, en représailles à leurs homologues sénégalais qui voudraient leur imposer l’entrée d’un seul bus sur leur territoire.

La Gambia national Transport Union (le syndicat des transporteurs gambiens) met ses menaces à exécution. Que les usagers de la trans-gambienne se le tiennent pour dit : à compter du 19 février, plus aucun véhicule de transport en commun, en provenance du Sénégal, ne pourra entrer en Gambie. L’annonce est du président dudit syndicat, Omar Ceesay qui a fait face à la presse cet après-midi à Banjul.

Cette mesure radicale est la conséquence de plusieurs incidents au poste frontalier de Karang où, à maintes reprises, des transporteurs sénégalais qui exercent dans ce secteur, ont intercepté des bus de la compagnie de transport public gambien. Le dernier exemple en date a eu lieu vendredi dernier, où un bus de la Gambia transport company service a été intercepté et a échappé de peu à un saccage.

Pour les transporteurs de Karang, un seul bus est autorisé à embarquer à partir de Banjul pour se rendre à Dakar. Une position battue en brèche par les transporteurs gambiens qui répondent qu’il n’y a aucune restriction en la matière et qu’une telle mesure constitue une violation flagrante du principe de la libre circulation des personnes et de leurs biens dans l’espace CEDEAO. Pour eux, les véhiculent de transport en commun entrent sans restriction en Gambie, un principe de réciprocité doit être appliquée entre les deux pays.

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