Les nouvelles autorités nigériennes envoient un signal fort à la CEDEAO qui demande la libération de l’ancien président et prépare une intervention militaire. Le désormais ex président Mouhamed BAZOUM sera jugé pour haute trahison.
Les militaires au pouvoir à Niamey ne comptent pas se laisser divertir par les préparatifs d’une intervention militaire de la CEDEAO pour réinstaller Mohamed Bazoum à la tête du pays. Le CNSP a annoncé ce dimanche 13 août leur intention de «poursuivre» le président renversé Mohamed Bazoum pour «haute trahison» et «atteinte à la sûreté» du pays.
«Le gouvernement nigérien a réuni à ce jour» les «preuves pour poursuivre devant les instances nationales et internationales compétentes le président déchu et ses complices locaux et étrangers, pour haute trahison et atteinte à la sûreté intérieure et extérieure du Niger», a déclaré le colonel major Amadou Abdramane, un des membres du régime, dans un communiqué lu à la télévision nationale. Le gouvernement appuie ses accusations sur des «échanges» de Mohamed Bazoum avec des «nationaux», des «chefs d’État étrangers», et des «responsables d’organisations internationales».