France
Atlanticactu/ Niamey/ Yaye Thioro GUEYE
Le coup d’état perpétré contre le président Mohamed Bazoum a jeté l’émoi au sein du gouvernement français qui craignais un effet domino après les coups de force au Mali, au Burkina Faso et en Guinée. Mais, pour le leader de la France Insoumise, le dernier coup d’État au Niger, doit amener la France à repenser sa stratégie dans le Sahel et en Afrique de manière générale.
Jean-Luc Mélenchon rappelle que le président français Emmanuel Macron avait fait le choix, sans débat, de redéployer au Niger la présence militaire française.
Aujourd’hui, le leader de la France Insoumise pose le constat d’un échec après les coups d’État successifs au Mali, au Burkina Faso et aujourd’hui au Niger.
« En 2022, le choix a été fait, sans débat, de redéployer au Niger l’essentiel de la présence miliaire française dans la région. Un nouveau coup d’état militaire après le Mali et le Burkina. Chaque fois, la présence française est dénoncée. Il est urgent de repenser une stratégie qui va d’échec en échec. Désinvolture, mépris et amateurisme ont assez duré à la présidence française », a posté Jean Luc Mélenchon.
Le président Mohamed Bazoum a été déposé, mercredi 26 juillet 2023 par un coup d’État mené par des éléments de la garde présidentielle. Après de longues discussions dans la journée, des militaires sont apparus, dans la nuit, à la télévision nationale pour annoncer l’éviction du président, la suspension de la constitution et la fermeture des frontières aériennes et terrestres.
En 2022, le choix a été fait, sans débat, de redéployer au #Niger l’essentiel de la présence miliaire française dans la région. Un nouveau coup d'état militaire après le Mali et le Burkina. Chaque fois, la présence française est dénoncée. Il est urgent de repenser une stratégie…
— Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon) July 27, 2023