Malgré l’interdiction par le Préfet de la tenue du congrès d’investiture de Pastef, Ousmane Sonko a été investi candidat par son parti.
« Ce jeudi 13 juillet 2023, à l’issue d’un processus d’investiture transparent et démocratique, Ousmane Sonko, jouissant de l’intégralité de ses droits civils et politiques, est désigné à l’unanimité des suffrages exprimés, candidat de Pastef-Les Patriotes pour l’élection présidentielle du 25 février 2024 » a indiqué son parti dans le communiqué.
Cet acte politique intervient dix jours après que l’actuel président du Sénégal Macky Sall a annoncé qu’il ne briguera pas un troisième mandat conformément à la Constitution.
Ousmane Sonko a été condamné le 1er juillet 2023 à deux ans de prison ferme pour “corruption de la jeunesse”. Cette condamnation s’ajoute à celle du 8 mai 2023 où il a écopé d’une peine d’emprisonnement de six mois avec sursis lors d’un procès en appel pour diffamation contre un ministre sénégalais.
Pour le Pastef, son parti, « nul ne peut empêcher , la participation de Ousmane Sonko à l’élection présidentielle du 25 février 2024 ».
De son côté, l’opposant a promis un « chaos indescriptible » s’il était empêché d’être candidat à la présidentielle.
Déjà, le pouvoir en place a interdit un meeting de Ousmane Sonko prévu le samedi 15 juillet dans un stade de Dakar, évoquant des « risques de troubles à l’ordre public ». Il doit s’exprimer ce vendredi selon son parti.