Union Africaine : Moussa Faki MAHAMAT appelle à la cessation des violences au Sénégal

Ethiopie

Atlanticactu/ Dakar/ Cheikh Saadbou Diarra

Au bout de plusieurs jours de manifestations violentes sur l’étendue du territoire suite à la condamnation du principal leader de l’opposition sénégalaise avec son lot morts, blessés et arrestations, le président de la Commission de l’Union africaine (UA), Moussa Faki Mahamat, a appelé à la cessation des violences au Sénégal.

Le président de la Commission de l’Union africaine (UA), Moussa Faki Mahamat, a appelé à la cessation des violences au Sénégal.

« Le président de la Commission de l’UA suit de près les événements au Sénégal qui ont causé des morts. Le président condamne fermement ces violences et appelle à leur cessation immédiate », indique le communiqué publié vendredi.

M. Faki a appelé tous les acteurs politiques sénégalais à faire preuve de retenue face à des actes qui ternissent l’image de la démocratie sénégalaise.

Le président de la Commission de l’UA a également appelé les autorités sénégalaises à respecter les droits des citoyens à exercer leurs droits à la liberté d’expression tout en appelant les citoyens sénégalais à suivre l’état de droit du pays.

M. Faki a également invité toutes les parties prenantes sénégalaises à s’asseoir autour d’une table pour dialoguer et surmonter leurs divergences.

Selon les autorités sénégalaises, neuf personnes ont été tuées lors des manifestations qui ont eu lieu au Sénégal, notamment dans la capitale Dakar et dans la ville de Ziguinchor, dans le sud du pays, à la suite de la condamnation du chef de l’opposition Ousmane Sonko, en début de semaine.

S’adressant à la presse jeudi soir, le ministre de l’Intérieur Antoine Félix Abdoulaye Diome a indiqué que le gouvernement « a décidé de suspendre temporairement l’utilisation de certaines applications numériques grâce auxquelles sont lancés des appels à la violence et à la haine ».

Jeudi matin, la Chambre criminelle du tribunal de grande instance de Dakar a condamné M. Sonko à deux ans de prison pour « corruption de la jeunesse ».