La campagne électorale pour les élections législatives, municipales et régionales du 13 mai démarre ce vendredi, à minuit. Vingt-cinq partis sont en lice. Un premier test pour le parti El Insaf du président Mohamed Ould Cheir Ghazouani, à un an de l’élection présidentielle. C’est aussi l’occasion pour la Commission nationale indépendante de tester un mode de scrutin qui se veut plus représentatif encore que les autres années.
« L’analyse et la compilation des données statistiques fait état de 1378listes de candidats pour les municipalités dont 32,57% de femmes, de 145 listes pour les élections régionales dont 35,10% de femmes et 559 listes pour la députation avec un taux de 36,73 pour la junte féminine », a indiqué jeudi la CENI.
« Les chiffres mettent également en évidence la participation de 16 partis politiques dont les candidatures ne couvrent pas plus de 20% du territoire, 6 partis avec une couverture qui oscille entre 20 et 40%, et 3 partis entre 40 et 70%. Un seul parti a pu présenter des listes sur l’ensemble du territoire national, tant au niveau communal, régional que législatif », ajoute la CENI.
Par comparaison avec les échéances antérieures, on enregistre actuellement une augmentation de 27,48% du nombre des inscrits au RANVEC, avec la participation cette année de 25 partis politiques, un total de 2071 listes contre 2251 listes soumises par 110 partis en 2018, précise la CENI.