[ DECLARATION DU MOUVEMENT Y EN A MARRE ]
Le dernier rebondissement intervenu dans le dossier du pétrole et du gaz, suite à la diffusion d’une enquête de la chaine anglaise BBC, vient encore une fois mettre à nue l’opacité et l’absence de transparence qui ont entouré les négociations et transactions dans cette affaire. Il y a toujours eu soupçons et accusations de connivences criminelles entre les sociétés minières et le frère du Président, Aliou SALL. Et malgré plusieurs interpellations citoyennes, rien n’a été fait pour éclairer les contribuables sénégalais, si ce n’est des menaces et des simulacres de dialogue sur le pétrole et le gaz, orchestrés par le pouvoir pour mieux noyer le poisson.
Aujourd’hui, la seule problématique, au delà des émotions et du factuel, c’est la transparence dans la gestion de nos ressources de manière générale. Que savons nous en réalité de l’exploitation de l’or de Sabodala ? Où va notre or ? A qui profite t-il? Que savons nous des contrats de Pêche ? Le fer du Falémé ne risque-t-il pas de tomber entre les mains des turcs, si ce n’est déjà fait ? Qu’est-ce qu’on sait de notre zircon ? Où va l’argent tiré de toutes ces ressources ? Pas aux sénégalaises et aux sénégalais qui croupissent dans la débrouille quotidienne pour manger, boire ou se soigner ! Pas à l’éducation nationale qui se meurt ou à la santé malade de son plateau technique faible et des grèves à répétition.
Les forces vives, la classe politique doivent s’organiser pour en finir avec ce pillage de nos ressources et cette corruption érigée en système de gouvernance. Il faut dépersonnaliser le débat et en faire un combat national pour le salut du peuple.
Il faut vaincre la corruption ! A l’heure du dialogue national, il y’a de la matière si l’Etat veut vraiment améliorer les conditions de vie des Sénégalais.
Que Aliou SALL démissionne de ses responsabilités et charges publiques pour se mettre à la disposition de la Justice au lieu de distribuer des menaces et des démentis.
Le Mouvement Yen a marre appelle les forces vives dans ce combat et demande à la justice de s’auto saisir.
« Il n’y a pas de destin forclos, il n’y a que des responsabilités désertées »
Fait à Dakar le 03 juin 2019.