vendredi, 22 novembre 2024 23:22

Vol en réunion, association de malfaiteurs…., Boy Djiné finalement condamné à 5 ans de prison pour…

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Accusé de vol en réunion avec escalade et usage de moyens de locomotion, association de malfaiteurs, entre autres, délits, Baye Modou Fall alias Boy Djiné a été condamné, ce mardi, à 5 d’emprisonnement ferme pour le vol.
Cependant, il a été acquitté pour l’association de malfaiteurs. En rendant sa décision, le président de la chambre criminelle a ordonné au mis en cause de payer également une amende ferme de 500 mille francs CFA.
Pour mémoire, le maître des poursuites avait requis à son encontre 20 ans de réclusion criminelle. S’agissant des faits, ils se sont déroulés entre 2007 et 2008. Le dossier avait été annulé pour cause de nullité de la procédure. Mais, le parquet avait interjeté appel et c’est ce qui a fait que Boy Djiné a été maintenu derrière les barreaux. Pour les autres dossiers le concernant, le mis en cause a purgé toutes ses peines. Il a même eu à s’évader dans le but d’amener la justice à statuer sur son cas.
Lors de l’audience, Boy Djiné a reconnu avoir volé avant de présenter ses excuses au tribunal. « Je suis l’auteur des vols qui me sont imputés à l’hôtel Lagon et à Mbour. Je regrette et je présente mes excuses. Cependant, je dois dire qu’il y a un acharnement sur moi. Je suis en prison depuis 2008 et je veux sortir », a-t-il dit. Les avocats de la défense qui avaient relevé l’absence de parties civiles dans cette affaire ont demandé à la chambre de lui appliquer les circonstances les plus atténuantes. « Il faut lui tendre la perche. C’est une personnalité qu’on a créé sur pièces. C’était un petit délinquant qu’on pouvait redresser. On pouvait le récupérer à 18 ans », a plaidé la robe noire. Me Doudou Ndoye prend la balle au rebond et soutient : « C’est un dossier qu’on a aggravé pour destituer ce petit garçon. Il a été à la chambre criminelle des mineurs en 2009. C’était un jugement à l’occasion d’une de ses évasions. Il n’a pas tué, ni poignardé personne. Ce qui a été fait, est impardonnable. Le juge d’instruction a violé les textes. Aucun prélèvement n’a été pris pour confirmer les accusations ».
Cheikh Moussa SARR 

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