vendredi, 22 novembre 2024 14:30

Royaume-Uni : Moins de six semaines au 10 Downing Street, la Première ministre demissionne

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Un mandat éclair. La Première ministre britannique Liz Truss, qui avait succédé à Boris Johnson, a annoncé jeudi 20 octobre sa démission. Elle a également annoncé qu’un scrutin serait organisé « d’ici à la semaine prochaine » pour choisir son successeur. « Vu la situation, je ne peux pas remplir le mandat sur lequel j’ai été élue par le Parti conservateur », a déclaré devant le 10, Downing Street la cheffe de gouvernement à la longévité la plus courte de l’histoire contemporaine du Royaume-Uni. Liz Truss était sur la sellette après seulement six semaines au pouvoir, une série d’humiliants revirements sur ses promesses de campagne ayant rendu son mandat moribond.
Liz Truss cumulait les difficultés depuis son arrivée au poste de Première ministre britannique il y a tout juste six semaines. Liz Truss, qui avait succédé à Boris Johnson au 10, Downing Street, a annoncé ce jeudi 20 octobre sa démission. Un scrutin sera organisé d’ici à la semaine prochaine pour élire son successeur.
Jeudi matin encore, elle semblait pourtant s’accrocher au pouvoir, un porte-parole assurant à la mi-journée qu’elle « travaillait » avec son ministre des Finances Jeremy Hunt pour préparer leur plan économique de moyen terme, au lendemain d’une journée catastrophique pour elle. Mais en fin de matinée, elle a rencontré le député à la tête du puissant Comité 1922 chargé de l’organisation interne du parti conservateur (et donc d’une éventuelle procédure de remplacement), au moment où la dirigeante conservatrice se débattait avec une majorité de plus en plus frondeuse, la liste de parlementaires demandant son départ s’allongeant d’heure en heure.   
« Liz Truss doit partir dès que possible« , avait lâché l’ancien ministre conservateur David Frost, qui la soutenait ardemment auparavant, dans une tribune au Daily Telegraph. Plus impopulaire que jamais dans l’opinion, sans programme économique après l’humiliant renoncement aux baisses d’impôts et ayant dû se priver de deux de ses plus importants ministres, Liz Truss avait beau assurer qu’elle voulait rester en place, son maintien à Downing Street semblait bien compromis. 
Avec AFP 

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