L’ancien Premier ministre japonais, Shinzo Abe, a été tué ce vendredi 8 juillet, au cours d’une attaque par balles lors d’un rassemblement de campagne en vue des élections sénatoriales dans le pays. Le suspect, un homme de 41 ans, a immédiatement été arrêté par la police locale. Selon elle, il a reconnu avoir visé l’ancien chef de gouvernement dans l’intention de le tuer.
L’ancien chef de l’exécutif, âgé de 67 ans, prononçait un discours en pleine rue à Nara, dans le centre de l’île d’Honshu, lors d’un meeting en vue des élections sénatoriales de dimanche, lorsque des coups de feu ont été entendus, vers midi (heure locale, 5h00 en France). Un homme a immédiatement été plaqué au sol et désarmé. Arrêté pour tentative de meurtre, le suspect serait un Japonais de 41 ans, du nom de Tetsuya Yamagami. Il aurait par le passé appartenu trois ans à la Force maritime d’autodéfense japonaise, la marine nippone. Il est actuellement interrogé par la police japonaise qui, dans le même temps, perquisitionne son domicile. Le tireur présumé a été désarmé et arrêté aussitôt après l’attaque pour tentative de meurtre, selon la télévision publique japonaise NHK, citant des sources policières. Il a fait des aveux sur un acte possiblement prémédité
Selon la police, le suspect a reconnu avoir visé l’ancien chef de gouvernement japonais. D’après la chaîne de télévision, il aurait confié aux enquêteurs après son arrestation qu’il était « frustré » vis-à-vis de Shinzo Abe et qu’il lui aurait tiré dessus avec l’intention de le tuer.
Il a avoué avoir commis le crime, a même indiqué un haut responsable de la police de la région de Nara plus tard dans la journée. « Le suspect a déclaré avoir gardé une rancune envers une certaine organisation et il a avoué avoir commis le crime parce qu’il croyait que l’ancien Premier ministre Abe lui était lié », a-t-il déclaré à des journalistes, en refusant de donner davantage de détails.