@Atlanticactu.com – Quelques semaines après la libération des douze coinculpés sur 25 initialement sous mandat de dépôt dans la tuerie de BOFFA BAYOTTE, la société civile a fait déplacement sur les lieux du crime pour animer une conférence de presse. Madia Diop Sané le patron de Vision Citoyenne avait à ses côtés les familles et proches des prévenus.
La société civile a travers Vision Citoyenne, les familles et proches des détenus de Boffa Bayotte ont fait face à la presse ce mercredi pour se prononcer sur le procès qui va débuter ce 21 mars 2022. Le face à face avec les journalistes a vu la présences des populations de Toubacouta d’où sont originaires la plupart des détenus dans cette affaire qui a défrayé la chronique en janvier 2018 avec une tuerie macabre survenue dans la forêt classée du Bayotte située dans la commune de Nyassia, département de Ziguinchor.
Quelques jours avant ce procès historique, Madia Diop Sane et ses camarades ont tenue a souhaiter un procès juste et équitable afin que la vérité sur l’innocence des personnes détenues puisse jaillir. Ousmane Sané qui s’est exprimé au nom du collectif des famille des personnes incarcérées dans cette affaire a appelé à la mobilisation de tous pour assister à ce procès, selon Méridionale.info.
Madia Diop Sane qui dirige le mouvement Vision Citoyenne a séance tenante livré des informations rocambolesques sur ce qu’ils ont appelé une nébuleuse de la gendarmerie Sénégalaise qui a fait emprisonner de véritables innocents. Première information, l’état aurait pour chaque prévenu deux avocats pour leur défense, un fait qui suscite l’incompréhension chez les parents et autres proches des détenus. L’autre information est relative à la présumée signature d’une reconnaissance des faits par les détenus. Selon Madia Diop Sane, il n’en est rien de tout ça, aucun détenu n’a reconnu les faits qui leurs sont reprochés dans cette affaire. Allant plus loin, le coordonnateur de Vision Citoyenne de lancer ce message: » Arrêtez de mêler des ethnies a la situation de rébellion, trop c’est trop ».