Malgré la présence de nervis en uniforme lors des émeutes de mars dernier et lors des visites de Macky Sall dans le Nord du Pays, police et gendarmerie nationales continuent de garder un mutisme total sur les 14 morts et plus de 500 blessés occasionnés. Mais bizarrement, depuis qu’un Chroniqueur de Walftv a alerté sur la responsabilité des corporations de police et gendarmerie sur la loi instituant le port des uniformes militaire et paramilitaire, les services de l’inspecteur Général Seydou Bocar Yague ont décidé d’alerter sur le caractère illégal du port des uniformes.
Après les séances publiques de bastonnade orchestrées par des nervis « encadrés » par les forces de l’ordre en mars et juin dernier, il fallu la montée de boucliers lors de l’arrestation musclée de Barthélémy Dias, Ousmane Sonko et Malick Gakou pour que la police se rende compte que des individus non assermenté utilisaient les uniformes ou matériels destinés aux forces Spéciales. Au moment où les senegalais continuent de s’interroger sur l’identité des fameuses forces occultes ou rebelles du MFDC détectés par Antoine Felix Diome le ministre de l’intérieur ou Madiambal Diagne, et qu’aucune enquête n’a été ouverte, la police qui normalement, devrait être au centre de la sécurité des opposants dont Ousmane Sonko, fait dans le dilatoire.
C’est ainsi que dans un communiqué, le patron du bureau des relations publiques de la police, explique sans convaincre, « De plus en plus dans la sophistication, les gardes rapprochés qui assurent la protection des politiques et religieux sont souvent difficiles différencier des forces spéciales. Aussi bien par le port que par les matériels utilisés, ils les ressemblent à s’y méprendre. Face à de « pareils agissements qui créent la confusion aux yeux des populations et qui sèment le doute ».
Dans le même communiqué, la Police nationale met en garde et rappelle que « le port de la tenue et l’utilisation de matériels de protection individuelle réservés aux forces de défense et de sécurité, sont régis par la loi ».
Par conséquent, indique la Police nationale, « le non-respect de ces dispositions, expose son auteur aux sanctions prévues par les lois et règlements ».
Cheikh Saadbou DIARRA