samedi, 23 novembre 2024 02:06

Sommet Afrique-France: Macron refuse de s’excuser pour le colonialisme français en Afrique

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Le président français Emmanuel Macron a réitéré vendredi son refus de s’excuser pour le passé colonial de son pays en Afrique.
Macron s’exprimait lors de sa participation au dernier jour du sommet Afrique-France tenu dans la ville côtière de Montpellier (sud-est), où il a débattu avec un groupe de 11 jeunes du continent noir de diverses questions, dont la démocratie dans leurs pays.
Les jeunes sélectionnés pour débattre avec Macron ont fustigé l’attitude paternaliste et colonialiste de la France.
Le chef de l’Etat français a déclaré que « présenter des excuses ne résoudra pas le problème, cependant la reconnaissance permettra de parvenir à la vérité », appelant à la réécriture d’une histoire commune à la lumière de sa position déclarée.
Le sommet Afrique-France de cette année s’est tenu sans la participation de chefs d’État africains, à l’exception du président français lui-même.
Macron a choisi le nouveau format du sommet, pour « donner la priorité aux jeunes des pays africains et à ceux qui ont la capacité de changer le continent noir et la France et les écouter», selon le quotidien régional français « Midi Libre ».
Les déclarations de Macron interviennent dans un contexte très particulier, marqué par de vives tensions entre Paris et Alger, après que le journal « Le Monde », a rapporté les propos du locataire de l’Elysée dans lesquels il conteste l’existence d’une nation algérienne avant la colonisation française du pays en 1830.
« Est-ce qu’il y avait une nation algérienne avant la colonisation française ? », s’est interrogé le chef de l’Etat français à cet effet.
Alger a dénoncé les déclarations de Macron, à son encontre, les considérant comme étant « une atteinte inacceptable à la mémoire de plus de 5 millions de résistants tués par la France coloniale ».
Les autorités algériennes ont répondu par la sanction en interdisant le survol de son espace aérien par l’aviation militaire française, engagée notamment au sein de Barkhane, une décision prise dans la foulée du rappel par Alger de son ambassadeur à Paris « pour consultations ».

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