vendredi, 22 novembre 2024 23:11

Gambie : Pour avoir forcé le cheik point du Senegambia Bridge, quatre sénégalais arrêtés par la police

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Quatre jeunes pèlerins en partance pour le Magal de Touba ont été arrêtés par la police gambienne. Les concernés avaient quitté la région méridionale à bord de motos pour rallier la capitale du Mouridisme où devait être célébré l’anniversaire du départ d’exil de Cheikh Ahmadou Bamba, passeront finalement l’événement dans les locaux de la police de Farafenni, ville frontalière à Keur Ayib au Sénégal.

Selon des sources sécuritaires, la police de Farafenni, dans la région de la rive nord (NBR) a arrêté 4 hommes sénégalais qui étaient à bord de motos en provenance de la région de Casamance et en partance pour Touba. Les quatre hommes qui sont arrivés au pont de Sénégambia Bridge ont refusé de s’arrêter et de payer les frais de péage, alors que le trafic était dense comme c’est le cas en période de fête comme la Tabaski, la Korité, le Magal ou le Gamou.

Face aux injonctions des soldats du 2e bataillon d’infanterie à Farafenni, stationnés en renfort au niveau du qui pont ont tenté de les arrêter, les quatre personnes visiblement pressées d’arriver à Touba, ont refusé de s’arrêter et dans leur fuite, l’un des motocyclistes  a touché un soldat gambien armé, dont le fusil AK47 s’est cassé, un deuxième soldat a tiré en l’air pour obliger les fuyards à s’arrêter. Ils seront tous arrêtés et conduits à la caserne de Farafenni avant d’être mis à disposition du commissaire de police du poste de police où les mis en cause ont été détenus depuis samedi après-midi.

Face aux enquêteurs gambiens, les quatre bonhommes sont poursuivis de 3 chefs d’accusation à savoir, non-respect du panneau de stop à un poste de contrôle, de dommages intentionnels à la propriété du gouvernement et de refus d’obtempérer.

Cependant, des sources proches de la police ont laissé entendre à Atlanticactu que les quatre hommes ont été libérés sous caution hier lundi après-midi et devraient être se présenter sous peu devant le tribunal. Les mêmes sources de renseigner que plusieurs autorités sont intervenues pour remettre en liberté les mis en cause.

Le porte-parole de la police, Lamin Njie, n’a pas pu être joint pour donner sa version des faits au moment de mettre en ligne. 

Amsatou BARROW 

 

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