@Atlanticactu.com – Après avoir instauré l’état de catastrophe naturelle à la suite d’une hausse exponentielle des cas de Covid-19 en Guinée Bissau, Umaru Embalò qui avait décrété la fermeture des marchés le 28 août, aura la surprise de constater que les vendeuses et marchandes ne comptent fermer leurs échoppes qui constituent leur gagne-pain quotidien. Depuis, on assiste à des affrontements dans tous les marchés entre policiers et vendeuses.
Malgré les explications des autorités sur la rapidité de la contamination et la dangerosité des variants actuels du virus, les femmes vendeuses refusent d’abandonner les marchés pour ne pas mourir de faim.
Sans la possibilité d’assurer le quotidien, sans rien à manger à la maison, les femmes vendeuses de poissons et légumes ont décidé de réouvrir leurs étals pour vendre leurs produits, malgré la décision du gouvernement qui a décrété le couvre-feu et la fermeture des marchés, dans le cadre de la lutte contre la covid-19.
La nouvelle mesure fait l’objet de nombreuses critiques de la part des organisations de la société civile guinéenne
Comme dans les autres marchés du pays, les femmes font face aux policiers notamment sur le marché de Bôr, lun des plus fréquentés de Bissau.
Salimatou DJALÒ