Un ancien juge britannique rend publique, ce mercredi 7 avril, une enquête consacrée au rôle joué par le régime d’Abou Dhabi dans les coulisses de l’institution mondiale de la police.
« Non seulement un président d’Interpol émirati servirait à valider et à approuver le dossier des droits humains ainsi que le système de justice pénal des Émirats arabes unis, mais, en outre, le major général Al-Raisi est inapproprié pour le rôle. » La conclusion du rapport de sir David Calvert-Smith, intitulé « Influence indue : les Émirats arabes unis et Interpol », publié ce mercredi 7 avril et que Mediacités a pu consulter en avant-première, est sans appel. Selon nos informations, ce grand juge britannique à la retraite, ancien directeur des poursuites pénales en Angleterre et au pays de Galles, a été missionné par des avocats anglais à la suite de la candidature du major général Al-Raisi à la présidence d’Interpol, l’agence policière mondiale basée à Lyon.