Depuis qu’il a quitté l’Élysée, Nicolas Sarkozy est devenu le client le plus assidu des tribunaux français. En moins de dix ans, l’ancien président français est impliqué dans près de cinq affaires dont les plus connues sont l’affaire Bygmalion, le financement de sa campagne présidentielle par la Libye…
C’est une première dans l’histoire judiciaire pour un ancien président de la République. Cette nouvelle mise en cause, qui fait suite aux dernières découvertes de l’enquête, s’ajoute aux précédentes, notamment pour « corruption » et « financement illicite de campagne électorale ».
Deux ans après sa triple mise en examen dans l’affaire des financements libyens, Nicolas Sarkozy a écopé, lundi 12 octobre, dans le même dossier, d’un quatrième chef de mise en cause, une première dans l’histoire judiciaire pour un ancien chef de l’État : « association de malfaiteurs ».
Dans cette affaire, Nicolas Sarkozy, avait déjà été mis en examen en mars 2018 pour « corruption passive », «recel de détournement de fonds publics » et « financement illégal de campagne ». Il avait été placé sous contrôle judiciaire. Le PNF avait à l’époque signé un réquisitoire supplétif élargissant l’enquête des faits d' »association de malfaiteurs ».
Nicolas Sarkozy a toujours clamé son innocence face aux accusations de financement par le régime de Mouammar Kadhafi de sa campagne.
Atlanticactu.com avec Médiapart