@Atlanticactu.com – Y’a t’il vraiment eu viol sur cette patiente du Covid19 internée au Novotel ? Entre le refus de prélèvement bactériologique de la victime, l’examen gynécologique effectué et les dénégations du mis en cause, tout porte à croire que la vérité est loin des versions actuelles. L’agent de la Croix-Rouge sort du silence et livre sa version.
B. Niang, l’hygiéniste de la Croix-Rouge accusé d’avoir violé une patiente du coronavirus dans sa chambre d’hospitalisation à l’hôtel Novotel, livre sa version des faits. Une version contraire à celle de la présumée victime
D’après L’Observateur, il a nié les accusations de la fille violée de 20 ans, soutenant qu’il est rentré dans la chambre pour tenter de consoler la patiente désarçonnée face à la maladie à coronavirus.
B. Niang confie aux enquêteurs qu’il s’est introduit dans la chambre en enfilant son uniforme constitué d’une blouse blanche, de gants de protection, d’une visière, d’un bonnet et d’une combinaison de protection. Invité à présenter cet uniforme qu’il dit avoir rangé dans son casier de service, B. N sera incapable de le faire.
Ce que révèle l’examen gynécologique
Le rapport dit ceci : «Pas de notion de contact génito-génital : la patiente rapporte l’introduction du doigt en intra vaginal. Il est constaté une absence de lésion hyménale récente et la présence d’une déchirure ancienne à 5 heures. Pas de signe de contusion au niveau de la face interne des cuisses ni ailleurs.»
La victime a refusé des prélèvements bactériologiques. Les examens notent un état psychologique de la patiente à l’idée de rester hospitalisée.
Charlotte Diop (Atlanticactu.com)