«Il ressort de cette situation sanitaire que le danger est toujours là, très important pour les personnes à risques. On ne peut ainsi que regretter le refus de renouvellement de la permission de sortie qui aurait apporté plus de sécurité au Président Habré par rapport à sa santé», indiquent Me Ibrahima Diawara et Me Alioune Cissé, dans un communiqué parvenu, ce vendredi 03 juillet 2020, à atlanticactu.com.
Selon eux, le Sénégal ne peut se soustraire à ses responsabilités dans l’aménagement de « la peine prononcée par les CAE au cours d’un procès ni juste ni équitable ».
«C’est pourquoi, nous appelons au respect du Droit de bénéficier d’un aménagement de la peine, seule modalité pour assurer et garantir au Président Habré le respect de son Droit à la santé conformément à la Constitution sénégalaise.», ont-ils dit.
L’ancien chef de l’Etat tchadien (1982-1990), Hissène Habré, est retourné en prison dimanche 07 juin 2020, pour purger sa peine pour crimes contre l’humanité, après sa libération temporaire de deux mois, début avril, pour cause du coronavirus. M. Habré avait été condamné en 2016 à la prison à vie à l’issue d’un procès sans précédent à Dakar.