@Atlanticactu.com — Encore une distinction de marque pour Seyda Adja Moussoukoro Mbaye de Kaolack. Cette mère de famille, entrepreneure, a été honorée ce week-end, aux États-Unis, devant les plus hautes autorités américaines et sénégalaises. Elle a été choisie comme ambassadrice internationale de la solidarité.
En effet, cette cérémonie qui récompense les hommes et femmes qui soutiennent les Daaras partout au Sénégal, a été organisée par la Fondation 1000 Nuances de femme. Une manière de récompenser et d’encourager les initiatives de certaines personnalités.
Cette grande dame de valeur, éducatrice religieuse, est récemment désignée présidente départementale des Ndeyou Daaras de Kaolack par le Khalife général de Médina Baye Niass, Cheikh Mouhamadou Mahi Ibrahima Niass. Ses nombreuses actions sociales à l’endroit des Daaras, des maîtres coraniques, des mosquées et des imams ont encore été mises en lumière.
“Vous avez été sélectionnée parce que vous êtes un leader fort qui autonomise les jeunes et les femmes, aide les personnes défavorisées et participe aux objectifs de développement durable, fait preuve d’excellence en leadership et des normes les plus élevées de conduite éthique, d’intégrité civique et responsabilité sociale”, ont témoigné les organisateurs de ce grand prix.
De son côté, Adja Moussoukoro Mbaye se réjouit de ce prix, reçu à l’extérieur du pays, qui prouve que son travail est suivi de près par tout le monde.
“Nous disons Alhamdoulilah, remercions le bon Dieu, le Prophète (Psl) et notre marabout Cheikh Al Islam Baye Niass. Cela vient s’ajouter au lot de prix que j’ai reçu au Sénégal. Nous sommes très contentes d’êtres honorées à New York, par cette grande Fondation internationale, devant un petit fils de Serigne Touba et de grandes sommités internationales. Les Daaras et moi, c’est une longue histoire, car j’ai créé 6 Daaras et j’ai toujours accompagné les Daaras, car ils méritent tout. Le savoir n’a pas de prix. Nous demandons davantage à l’État de les accompagner mais aussi les maîtres coraniques, les imams et les mosquées. Le Coran, encore plus fort dans le monde, est une bonne chose pour les générations futures”, se réjouit-elle.
Au delà, les organisateurs ont donné un prix à Cheikha Mariama Niass, la défunte fille de Baye Niass, une grande serviteuse qui a consacré toute sa vie à l’éducation des enfants et à l’enseignement coranique.