En près de trois semaines, la sphère médiatique a été secouée par l’affaire opposant la masseuse Adji Sarr à Ousmane Sonko, accusé de viols multiples et menaces de mort. Si dans le camp du leader du Pastef la thèse du complot a été agitée dès les premières heures de l’ébruitement de cette affaire, pour le camp de l’APR et de BBY, c’est du pain béni pour « casser » l’incontrôlable opposant et son parti qui en l’espace de deux ans, ont réussi à s’imposer comme la principale force de l’opposition. Les tournures prises par l’enquête mais surtout, la volonté affichée du pouvoir de faire d’une plainte entre privés une véritable affaire d’état, a fini par produire des escalades verbales et physiques au point que tous les sénégalais craignent le pire pour l’avenir. Dans cette affaire, autant l’assemblée nationale, autant la justice et l’exécutif n’en sortiront indemnes.