Si, pour l’heure, la date du transfert de M. Béchir n’est pas encore révélée, il faut noter que les autorités soudanaises se sont ravisées et ont accepté de remettre l’ancien président soudanais à la CPI
« Le gouvernement est tout à fait prêt à coopérer avec la Cour pénale internationale pour faciliter l’accès aux personnes accusées de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité, afin que justice soit rendue contre ceux qui ont commis des crimes de guerre et un génocide de notre propre peuple », a promis le premier ministre soudanais Abdalla Hamdok, qui se dit également prêt à coopérer avec la justice internationale pour traquer et juger les personnes poursuivies pour crime de guerre au Soudan.
Omar el-Béchir, 76 ans, est recherché par la CPI depuis 2009 pour crimes de guerre, crimes contre l’humanité et génocide. Les procureurs affirment que les forces pro-Béchir ont tenté d’éradiquer des groupes ethniques dans leur totalité au Darfour, une région située dans l’Ouest du Soudan. Les faits remontent à 2003, quand une rébellion est apparue dans la région.
Arrivé au pouvoir par coup d’état en 1989, Béchir a lui-même été destitué lors d’un putsch militaire en avril 2019 après plusieurs mois de manifestations à travers le pays. Il est incarcéré à Khartoum.