Après la sortie musclée du président ivoirien exigeant la libération sans délai des 49 éléments des Forces Spéciales ivoiriennes arrêtés à leur arrivée à Bamako le week-end dernier, c’est l’Onu qui vient doucher l’ardeur d’Alassane Ouattara et du Conseil National de Sécurité Ivoirien avant de le démentir sur les raisons de la présence de ces militaires en terre malienne.
Alors que le Conseil national de sécurité, réuni sous la présidence du Président Alassane Ouattara, a écrit noir sur blanc que « ces militaires sont régulièrement inscrits dans l’effectif de l’Armée ivoirienne et se trouvaient au Mali dans le cadre des opérations des Eléments Nationaux de Soutien (NSE) », l’Organisation des Nations Unies (Onu) qui a dépêché des enquêteurs sur place affirme ce mercredi être sûre que ces hommes n’ont pas le statut de NSE.
Mais, surprise de taille après la sortie du communiqué émis par le conseil national de sécurité ivoirien, l’ONU a mené des investigations en vue de déterminer les raisons de la présence des 49 soldats ivoiriens sur le territoire malien. Et après vérification, il a été mentionné que ces militaires n’ont guère le statut d’éléments nationaux de soutien de NSE comme l’a stipulé le conseil national de sécurité de la Côte d’Ivoire hier dans son communiqué, selon Rfi.
Les raisons de leurs présences sur le territoire malien n’a pas encore été déterminé mais une chose est sûre, l’ONU n’a jamais autorisé un quelconque débarquement de l’armée ivoirienne au Mali. Des enquêtes sont actuellement en cours en vue d’apporter de la lumière sur cette affaire.
Le Président de la Transition, le Colonel Assimi Goita s’est entretenu au téléphone mardi avec le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres. Il lui a demandé de veiller à ce que les pays partenaire de l’organisation internationale respecte la souveraineté d Mali.