@AtlanticActu.com – Si le kidnapping suivi de la séquestration du journaliste Pape Alé NIANG continue de susciter moult réprobations tant au niveau national qu’à l’international, le pouvoir ne compte se laisser devancer sur le terrain de la communication sur ce qui est devenu une véritable patate chaude. C’est le Procureur Hamady DIOUF qui avait ouvert le bal à travers un communiqué pour assumer l’interpellation de l’Administrateur du site d’actualité Dakarmatin mais, le ministre des Forces Armées Sidiki KABA corsera la note à travers une note.
Le ministre des forces armées Sidiki kaba ne compte pas assister impuissant aux « attaques » contre les armées et c’est ainsi, dans un communiqué publié ce mardi, il a déclaré que la protection du secret relatif à la défense nationale relève d’un régime juridique stricte. Il est applicable a l’ensemble des citoyens sénégalais (civils ou militaires) et aux étrangers qui, sans en avoir la qualité, procèdent à la divulgation ou diffusion, malveillante ou non, des informations y relatives. Cette note vient suite à l’arrestation du journaliste d’investigation Pape Alé Niang, pour publication des dossiers confidentiels de la gendarmerie.
des forces armées, sanctionnées par le Code pénal sénégalais en ses articles 60. Et notamment l’article 64 qui vise toute personne qui « sans intention de trahison ou d’espionnage, aura porté à la connaissance d’une personne non qualifiée ou du public une information militaire non rendue publique par l’autorité compétente…. Tous les documents ayant trait à la préparation et à la conduite des opérations, non rendus publics par l’Etat-major général des Armées entrent dans cette catégorie. Leur diffusion ou divulgation tombent sous le coup de la loi»
Le document indique que le décret en 4ère référence et son instruction d’application précisent par ailleurs les différentes classifications des informations considérées comme secrètes et rappellent les dispositions relatives à la mise en jeu de la responsabilité pénale des contrevenants. Il y a lieu de rappeler que les sanctions pénales prévues par le code de justice militaire citée en deuxième référence, applicables aux militaires et paramilitaires ainsi qu’à leurs complices civils dans certains cas, sont beaucoup plus sévères.
Aussi, le ministère rappelle aux différents acteurs intervenant dans le champ de la diffusion de l’information, à titre professionnel ou non, de prêter une attention particulière à ne pas diffuser ou relayer des informations susceptibles de porter atteinte à la Défense nationale, quel qu’en soit le support et par quelque moyen qu’ils l’ont acquis.