vendredi, 22 novembre 2024 11:33

SÉNÉGAL REVUE DE LA PRESSE SENEGALAIS DE CE VENDREDI 05 NOVEMBRE 2021

Les plus lus

SECK SALIOU
Leral.net: La mort vivante Belly Thiowi: Une case de santé sans électricité, l’espoir de toute une localité

Si ceux qui sont censés soigner les patients sont plus mal en point, il n’y a qu’un pas à franchir pour être à Belly Thiowi. Une localité au cœur de Matam qui manque de tout. Non, qui souffre de ses infrastructures de fortune. Une case de santé, sans électricité, avec seulement deux aides soignantes qui, tout étant des cas sociaux, sont obligées aussi de faire dans le social. Aucune trace de modernité. Pour les urgences médicales, faudra repasser. En sus des attentes qui durent des heures, la distance pour rallier la capitaine est calculée à la vingtaine de kilomètres. Si Fouta est Tampani désormais, Belly Thiowy « mayi ». ou tout simplement est morte pour paraphraser le défunt et talentueux journaliste Abou Sy.

Gourel Hadji: Un village, des mots indifférents aux autorités, des maux incurables…
Les noms des localités changent, mais les problèmes demeurent. Et l’on pourrait aisément dire que c’est un Sénégal à deux vitesses. Gourel Hadji, au Fouta, dans la région de Matam ne fait pas exception. Avec une seule école dans toute l’étendue et de très rares élèves, les maux sont multiples. Même pour s’alimenter, comme ce « privilégié » d’enseignant, il faut aller en ville et tenter de tenir un mois. Pour les appels téléphoniques, il ne faut pas trop y penser ni y compter: Aucun réseau ne passe, quelque soit l’opérateur. Les autorités sont interpellées depuis très longtemps, mais c’est comme tenter de mettre du sel dans la mer.
Belly Dialo: Pour la survie de la population, tout se fait dans le fleuve qui…
Belly Dialo ou les populations du fleuve. Pour s’abreuver, il faut aller au fleuve et laisser l’eau reposer pour séparer les impuretés. Au risque même d’avaler des bactéries. Les habitants de la commune de Ogo n’en n’ont cure. On dirait même que c’est forme de souffrance qui les rend forts. Pas d’eau potable, pas d’électricité, encore moins de solaire, c’est la misère au vrai sens du terme. Créé en 1982, on attend la première réalisation de cette localité. Et ce ne sera pas demain la veille. Certainement.
Ourossogui: Macky Sall interpellé pour le renforcement du secteur de l’emploi
Mamadou Dembélé, le président du CCJ de Ourossogui a mis le doigt là où cela fait mal: le problème de l’emploi, surtout des jeunes qui peinent à se caser. A l’en croire, l’Etat fait des efforts, mais cela n’est pas suffisant. « prendre une cinquantaine sur des milliers, cela reste beaucoup. Cependant, il faut l’Etat incite à la création d’entreprises pour un recrutement massif, mais lui seul ne peut le faire », dit-il. Cependant, les jeunes de sa commune ont bénéficié de financements, mais « il faut inciter sur le suivi, sinon la plupart d’entre eux ne réussiront pas leurs projets respectifs ».

Sud Quotidien: Prolifération de listes parallèles au sein de la Majorité présidentielle : Bennoo, en danger !

De Dakar à Ziguinchor, en passant par Kaolack, Kolda, Saint-Louis, Fatick, Mbour, Touba, Diourbel et autres, les investitures opérées par Macky Sall et son camp ont laissé moult séquelles au sein de la mouvance présidentielle. Des frustrations qui  sont parties pour fragiliser Bennoo Bokk Yakaar qui fait pourtant face à une opposition ragaillardie depuis les évènements de mars. Et pour cause, la clôture du dépôt des  candidatures pour les élections territoriales de janvier 2022 qui s’est opérée avant-hier, mercredi, a révélé l’existence de mille eu une listes parallèles à celles de la majorité présidentielle. Suffisant pour beaucoup d’observateurs de se convaincre qu’il sera très difficile pour Macky Sall et son camp de réaliser le coup KO qui avait laissé l’opposition groggy aux Locales de 2014, aux Législatives de 2017 et à la présidentielle de 2019. Zoom à titre d’exemple sur les villes de Rufisque et Mbour où la coalition majoritaire Bennoo Bokk Yaakaar devra d’abord guerroyer contre elle-même avant de songer à dompter son opposition.

(LIBRE PROPOS) FARBA NGOM, LA MAL AIMÉ DE LA PRESSE

Mouhamadou Ngom dit Farba Ngom est l’un des plus proches collaborateurs du président de la République, Macky Sall. Le Chef de l’Etat semble lui vouer une confiance aveugle, qu’il lui rend sans réfléchir. Ce qui n’est pas sans créer une certaine jalousie particulièrement au Fouta où il reste encore quelques séquelles de féodalité. Surtout quand Farba Ngom fait et défait les carrières politiques des hommes et femmes issus de cette région Nord du Sénégal. On comprend alors qu’il soit traité de tous les noms d’oiseaux et autres pêchés d’Israël.

Plus de 80 milliards de retombées en 2020 sur l’exploitation de Sables minéralisés en Zircon, Ilmenite, Rutile et Leucoxene

La société GCO, (Grande côte opérations Sa), filiale du groupe Français Eramet, implantée à Diogo et exploitant les sables minéralisés en Zircon, Ilménite, Rutile et Leucoxène se positionne en véritable acteur de développement à la base. Les responsables l’ont fait savoir lors du Salon international des mines (Sim) de trois jours qui a pris fin hier, jeudi 4 novembre à Dakar.

Instauration d’un pass sanitaire : L’administrateur général de l’Institut Pasteur de Dakar valide le projet

L’idée d’instauration d’un pass sanitaire dans la lutte contre le covid-19 fait son chemin. En effet, l’administrateur général de l’Institut Pasteur de Dakar, Dr Amadou Alpha Sall se dit favorable à cette mesure anti-covid du fait de son impact dans la riposte. Il l’a fait savoir hier, jeudi 4 novembre lors de la cérémonie de clôture d’un atelier de formation sur le séquençage du génome du SARS-CoV-2.

Le Quotidien: Après son investiture par Yaw : Barth’ entre deux recours

Plus d'articles

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Les plus récents