Dans le cadre des « cas d’école* initié par le Conseil pour l’Observation des Règles d’Éthique et de Déontologie (Cored), la notion de Secret Défense était le thème choisi, le Colonel Moussa COULIBALY, chef de la Direction de l’Information et des Relations Publiques (DIRPA), s’est invité à la rencontre mensuelle.
C’était pour animer une conférence sur le thème de secret défense. Le prétexte sans le citer, est lié à l’affaire Pape Alé NIANG qui a été placé sous mandat de dépôt pour notamment divulgation d’informations estampillées secret défense. À cet effet, le patron de la DIRPA trouve que la sécurité nationale ne doit pas être compromise sous prétexte de fournir de l’information. Ainsi, il appelle les journalistes à plus de responsabilité dans ce qu’ils publient.
«Au moment où vous avez conscience que malgré votre grande liberté, il y a des choses pour lesquelles l’intérêt national peut primer, je ne dirais pas que vous allez vous autocensurer, mais vous allez faire attention. Toute information estampillée ‘très secrèt’, ‘secret’ ou ‘confidentiel’ requiert de l’habilitation et le besoin d’en connaître », déclare-t-il.
Mais, pour le Journaliste Demba NDIAYE, l’un des panelistes, il est important également de faire la différence entre le droit à informer qui est une obligation de tout journaliste et la restriction souvent apposée par l’autorité.
Atlanticactu.com