mardi, 26 novembre 2024 04:06

Restauration du poste de Premier ministre : Aymerou Gningue lave plus blanc que Macky Sall

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Aymérou Gningue, le président du groupe parlementaire de la majorité, Benno Bokk Yakaar, est monté au créneau hier, dimanche 28 novembre 2021, pour défendre le bien-fondé de la restauration du poste de Premier ministre par le chef de l’Etat. Invité de l’émission «Objection» de la radio Sudfm, le chef de file des députés de la majorité a indiqué que rien n’a été le fruit d’un tâtonnement dans cette décision du chef de l’Etat. Au contraire, selon lui, la restauration de la Primature répondait à un schéma cohérent et bien pensé, relativement à deux impératifs dont la forme de gouvernance appliquée au Sénégal et le souci de donner au Parlement la possibilité de procéder aux évaluations des politiques publiques.

Le président du groupe parlementaire de la majorité, Benno Bokk Yakaar, Aymérou Gningue vole au secours de son mentor, Macky Sall, chef de l’Etat et président du parti au pouvoir, l’Alliance pour la République (Apr) concernant la controversée soulevée par sa décision de faire revenir le poste de Premier ministre, deux ans après l’avoir abrogé. Invité de l’émission «Objection» de la radio Sudfm hier, dimanche 28 novembre 2021, Aymérou Gningue a d’emblée tenu à préciser que dans le système institutionnel actuel du Sénégal, c’est le président qui est élu au suffrage universel, qui prend un engagement devant le peuple qui lui donne mandat de définir la politique nationale. Mais aussi il dispose d’instruments pour organiser sa forme de gouvernance, avec ou sans Premier ministre, parce que la Constitution le lui permet, pour atteindre les objectifs qu’il s’est assignés sur la base du programme qu’il a décliné.» 

Poursuivant son propos, le chef de file des députés de la majorité a indiqué au sujet du bien-fondé de la décision du président de la République, concernant la restauration de la fonction de Premier ministre, qu’il répond à deux « impératifs » dont le premier, selon lui, se justifie par le fait «que nos États, dans la forme de gouvernance qu’ils sont en train d’appliquer qui est une gouvernance qui prend en compte la gestion axée sur le développement et la nécessité de rendre compte, parce qu’ils sont contrôlés à priori et à posteriori dans l’évaluation des politiques publiques, ont besoin d’avoir une autre forme de gouvernance».

S’agissant du second impératif, Aymerou Gningue souligne qu’il répond à un souci de donner au Parlement la possibilité de procéder aux évaluations des politiques publiques dans le cadre de la nouvelle gouvernance axée sur le «budget programme». «Nous sommes dans une phase où on dirige le pays avec un budget-programme, où la culture du résultat prime sur la culture des moyens. D’où la nécessité de donner au Parlement la possibilité de procéder aux évaluations des politiques publiques. Quand vous faites ça, vous avez besoin maintenant d’un Premier ministre qui coordonne l’activité du gouvernement en engageant sa responsabilité politique et comptable».

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