Les dessous de la rencontre entre Idrissa Seck et Ousmane Sonko, le 27 mars dernier, continuent de faire couler beaucoup d’encre. Alors que Idrissa Seck avait, en premier, relaté le scénario de de cette entrevue, Ousmane Sonko a apporté une toute autre version, hier lors d’un entretien accordé à Walf. Une narration des faits que Idrissa Seck conteste à son tour qualifiant le chef de file de PASTEF de menteur.
« J’ai écouté avec beaucoup de tristesse mon jeune frère Ousmane Sonko mentir éhontément sur les circonstances et le contenu de notre entretien du 27. Qu’il se souvienne simplement m’avoir dit ce « Fajr », qu’il n’avait pas encore commencé à jeûner parce qu’il était encore malade, d’où son retard d’ailleurs pour se préparer et descendre.
Maladie que personnellement je n’ai pas observée au cours de notre entretien où il s’est montré particulièrement en forme. Mais malgré les douloureuses circonstances qu’il vit, ou peut-être même surtout à cause de ces circonstances-là, il aurait avantage à méditer sur ce verset du Coran :« Et la vérité est venue, le faux a disparu, car le faux est destiné à disparaître. «
Cela l’aidera à arrêter la manipulation.
N’eût été l’épreuve douloureuse qu’il traverse en faisant face à la justice de son pays pour mensonge et diffamation d’une part, et possibilité de viol d’autre part sur une jeune fille de 20 ans, j’aurais été extrêmement dur envers lui. Mais dans ces circonstances, conformément à l’enseignement prophétique,
je dois d’abord lui exprimer ma solidarité face aux épreuves qu’il traverse.Lorsque ces épreuves seront révolues, d’une manière ou d’une autre, je pourrai lui apporter, preuve à l’appui, la réponse qui est très simple :Il sait qu’il ment et que la malédiction d’Allah s’abat sur le menteur dans ces circonstances. »