©atlanticactu.com  —  L’Organisation de défense des droits de l’homme, Human Rights Watch (HRW) a indiqué  que l’administration du président Félix Tshisekedi « a sérieusement restreint les droits humains en 2020 »,  dénonçant des menaces et harcèlements liés à la liberté d’expression en République démocratique du Congo (RDC).

Les autorités congolaises ont réprimé des détracteurs pacifiques, des journalistes et des membres de partis politiques, tout en utilisant les mesures de l’état d’urgence mises en place en raison de la pandémie de Covid-19 comme prétexte pour limiter les manifestations politiques, déplore encore l’ONG dans un communiqué publié mercredi sur son site.

Selon HRW, des dizaines de personnes ayant critiqué les politiques du gouvernement, y compris sur les réseaux sociaux, ont fait l’objet d’intimidations et de menaces, de passages à tabac, d’arrestations et, dans certains cas, de poursuites judiciaires.

D’après Thomas Fessy, chercheur principal pour la RD Congo chez Human Rights Watch cité dans le communiqué,  « les avancées en matière de droits humains observées pendant la première année de mandat du président Tshisekedi semblent rapidement se dissiper », a-t-il expliqué, ajoutant que  « Tshisekedi devrait faire marche arrière et mettre un terme à cette répression croissante de la liberté d’expression et de réunion pacifique ».

Ayant interrogé 36 personnes en RDC dont des victimes d’abus, des avocats, des défenseurs des droits humains et des activistes pro-démocratie, ainsi que des journalistes,

Et HRW d’indique avoir documenté, depuis janvier, au moins 39 cas de menaces et de harcèlement liés à la liberté d’expression et à la liberté de la presse dans la moitié des 26 provinces du pays.

La Rédaction

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