Effet de contagion ou exigence populaire, à peine quelques mois après que les autorités maliennes aient exigé le départ de la Mission, c’est au tour des congolais de souhaiter un retrait anticipé de la MONUSCO déployée depuis 25 ans.
Dans une correspondance adressée au Président du Conseil de Sécurité de l’ONU et datée du 1er septembre, le vice-premier ministre, ministre des Affaires étrangères de la République Démocratique du Congo, Christophe Lutundula, a demandé d’accélérer et d’avancer à fin 2023 le retrait du pays de la mission onusienne de la MONUSCO annoncé depuis 2018.
Les autorités congolaises déplorent l’impuissance de la mission à sécuriser et pacifier le pays. Le 30 août, des manifestations y ont éclaté pour exiger un retrait immédiat. Mercredi 6 septembre, les responsables de la MONUSCO ont jugé opportune cette demande, qui sera abordée fin septembre lors de l’assemblée générale de l’ONU.